Sept ans. De réflexions, d’innovations, de créations et de (ré)organisations pour anticiper en permanence les besoins des clients et s’adapter aux fluctuations du marché du recrutement. Cultiver également son positionnement de cabinet « disruptif », et démontrer la pertinence de son modèle. Depuis sa création, Feelinks est ainsi parvenu à se faire une place dans un secteur pourtant très concurrentiel. À Toulouse, où l’entreprise accompagne notamment Aura Aero, Actia ou Axa. Mais aussi au national, où elle compte des bureaux à Paris et Nantes. Et depuis cette rentrée, à Bayonne. « L’objectif est de nous implanter également à Lyon et à Lille afin de nous rapprocher de nos clients », déclare son fondateur, Vincent Furlan.
Lancement imminent d’une Fresque du sexisme en entreprise
Recentrée sur la seule activité du recrutement des fonctions middle et top management, l’entreprise récolte notamment les fruits de sa stratégie marketing. « Chacune de nos filières métiers possède sa propre identité (My Soft Agency pour les métiers de l’IT, My Tech Agency pour ceux de l’ingénierie…), des marques que nous avons beaucoup travaillé sur les réseaux sociaux et qui fédèrent aujourd’hui une véritable communauté de profils. » Et pour s’assurer de la bonne intégration des candidats, Feelinks a également créé une fonction inédite. « Nous avons un candidate success manager dont le rôle est de suivre chaque personne recrutée jusqu’à la fin de sa période d’essai, de l’accompagner dans ses démarches (de démission par exemple) et de s’assurer que tout se passe bien chez nos clients. Ça n’existe nulle part ailleurs », se réjouit le CEO.
Autre service différenciant, Allyve, centre de formation spécialisé dans les enjeux de diversité, d’équité et d’inclusion. Cofondé l’année dernière avec Alice Nieto-Mazet, l’organisme (certifié Qualiopi) est déjà intervenu auprès de Veolia, Infinite Orbits, l’IRT Saint-Exupéry… et s’apprête à lancer son premier module en e-learning, consacré à la prévention des agissements sexistes et des violences sexuelles au travail. « Nous allons aussi lancer une Fresque du sexisme en entreprise », indique le jeune dirigeant, dorénavant à la tête d’une trentaine de salariés.
Ingrid Lemelle
Sur la photo : Vincent Furlan, fondateur de Feelinks. DR.