5/6. Les cabinets de recrutement dans la tourmente : Des clients fidèles...

Par facilité ou par manque de temps. Parce que recruter est un métier qui requiert des compétences et des outils dont certains sont dépourvus. Mais aussi par que l’IA ne peut pas tout, des entreprises continuent et continueront à solliciter l’expertise des cabinets. Certaines nous ont confié leurs motivations et leurs « conditions ».

Julie d’Antin, codirigeante de Elements : « La confiance est fondamentale ! »

Spin-off de Valiantys, Elements développe et commercialise des applications pour Jira (solution de gestion des tâches) et Confluence (outil de gestion de contenus). Depuis Toulouse, où se situe son siège, mais également Bordeaux et Montréal. Créée en 2018, l’entreprise compte aujourd’hui 35 collaborateurs et plus de 3500 clients dans une centaine de pays. Une société à « taille humaine », et qui entend bien le rester. « Nous sommes des adeptes du modèle Small Giant, c’est-à-dire que nous priorisons l’excellence à la croissance pour la croissance », explique sa codirigeante, Julie d’Antin.

Pour mener à bien sa stratégie, Elements recrute régulièrement des candidats passionnés et engagés. « Par manque de temps, parce que nous n’avons pas encore de collaborateur en charge du recrutement et que certains profils sont très difficiles à capter, nous avons eu recours à plusieurs cabinets avant de travailler principalement avec Feelinks dont nous apprécions l’honnêteté, l’engagement et l’éthique. Le fait de travailler régulièrement avec eux contribue à une meilleure appréhension de notre culture d’entreprise et de nos besoins. Leur organisation par expertises métiers nous fait aussi gagner parfois du temps car ils possèdent des viviers de candidats vraiment qualitatifs sur certains postes. Et surtout, ils ne cherchent pas à enjoliver les CV ! » De quoi bâtir une relation de confiance, « fondamentale » pour la jeune dirigeante.
Ingrid Lemelle

Patrick Guinaudeau, dirigeant des établissements Biergarten : "Ils m’ont aidé à clarifier mes besoins"

Patrick Guinaudeau dirige les deux restaurants Biergarten (littéralement "jardin à bières") à Toulouse. Implantés dans les quartiers Saint-Michel et Purpan, les deux établissements combinent de vastes espaces extérieurs et des tavernes dans lesquels la clientèle se retrouve autour de grandes tablées. Les équipes sont constituées de vingt-cinq salariés à l’année, rejoints chaque été par une vingtaine de saisonniers supplémentaires. Recruter fait donc partie des missions régulières du dirigeant, qui a pourtant décidé d’avoir aussi recours à un cabinet il y a quelques années.

"J’en ai consulté plusieurs avant de choisir de travailler avec Ambassade Cabinet Conseil, spécialisé dans l’hôtellerie restauration. Au départ, c’était surtout parce qu’ils sont toulousains et que je pensais que la proximité serait un plus, mais ce n’est finalement pas si important. L’essentiel c’est qu’ils connaissent très bien notre secteur, et surtout, qu’ils m’ont aidé à clarifier mes besoins ! A m’interroger sur ce que j’attendais vraiment, à la façon dont chaque personne recrutée allait s’inscrire dans mon organigramme et mon organisation, à faire un travail de réflexion et de verbalisation qui s’est révélé super pertinent pour les recrutements, mais aussi plus largement pour notre fonctionnement." Une aide précieuse que Patrick Guinaudeau réserve depuis à ses postes d’encadrement : "Parce que les profils sont plus compliqués à capter, parce que l’impact est plus important si on se trompe, et puis parce que ça un un coût bien sûr !"
Ingrid Lemelle

Sur la photo : Feelinks accompagne Elements depuis plusieurs années. Photo Hélène Ressayres - ToulEmploi.

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Source : https://www.toulemploi.fr/5-6-Les-cabinets-de-recrutement-dans-la-tourmente-Des-clients