Comment Bleexo entend-elle devenir un label dans la gestion des ressources humaines ?

Article diffusé le 7 janvier 2019

Créée en 2017 à Toulouse par Stéphane Waller, la start-up Bleexo poursuit sa croissance en créant de nouveaux outils et en s’intéressant au marché international.

Pourriez-vous nous représenter le coeur d’activité de Bleexo ?
À la création de Bleexo, notre objectif était de mettre en place une suite d’outils intégrés pour le développement des ressources humaines avec, en ligne de mire, l’augmentation de l’engagement des salariés et celle de la qualité de vie au travail. Nous avons d’abord sorti une solution destinée à mesurer en temps réel l’engagement des collaborateurs, doublée d’une prestation de data analyse qui permet de coacher les managers. Nous avons sorti la V1 de Bleexo à l’été 2017, et démarré sa commercialisation dès le mois de septembre suivant.

Quelles solutions complémentaires proposez-vous aujourd’hui ?
Dans l’objectif de renforcer le management et l’estime de soi, nous venons de créer deux nouveaux outils : Bravo, un module de reconnaissance, qui permet de se féliciter entre collaborateurs, et un module 360, qui a pour objectif de mieux se connaître en mettant en parallèle ce que les salariés pensent être et la façon dont ils sont perçus par les autres collaborateurs. Ce dernier existe depuis très longtemps, mais nous souhaitons le démocratiser. Nous avons ainsi levé les deux freins qu’étaient le budget et la lourdeur administrative pour le rendre accessible. Tous ces modules sont intégrés les uns aux autres dans une application de ressources humaines tout en un.

Quelle est votre cible ?
Elle va des PME, à partir d’une centaine de personnes, aux ETI de 2000 à 3000 salariés. Nous proposons notre solution en mode SAAS, en facturant en fonction du nombre d’utilisateurs. Notre objectif est que Bleexo devienne un label pour la qualité de vie au travail au quotidien, que les employeurs pourront ensuite afficher. Il leur permettra notamment de travailler leur marque employeur.

Où en êtes-vous de votre développement ?
Nous avons connu une véritable accélération depuis la rentrée 2018. Nous revendiquons une centaine de clients. Parmi lesquels, des grands groupes français, des ETI et des PME toulousaines. Notre objectif est, en ce début d’année, de traduire notre site dans une dizaine de langues : anglais, italien, espagnol, tchèque, hindi, slovaque… Nous allons essayer de nous lancer dans une démarche de conquête à l’étranger. Nous sommes dix, et nous souhaitons au moins doubler notre effectif en 2019. Si nous levons des fonds comme je l’envisage, nous pourrions même recruter plus.

Comment expliquez-vous ce démarrage réussi ?
Nous répondons à une besoin non traité et, en toute modestie, nous avons développé un bel outil grâce à une excellente équipe tech. Si nous ne pouvons pas vraiment quantifier l’efficacité de notre solution, nous n’avons aucun « churn » (abandon) de la part de nos utilisateurs.

Vous recrutez. Quels sont vos besoins ?
Nous recherchons des collaborateurs pour les pôles marketing, commercial et tech. La personnalité va compter davantage dans nos choix que le diplôme. Il faut avoir une bonne posture et avoir envie de travailler avec nous. Le monde des start-up est particulier, il faudra être flexible, agile et inspirant.
Propos recueillis par Agnès Frémiot

Sur la photo : Après avoir démarré son activité au Village by CA, dès son ouverture, Bleexo s’est installée dans les locaux d’At Home, un endroit plus adapté aux start-up de stade 2. Photo : DR

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