Olga Martin-Jarousse, combien de recrutements sont envisagés par SPIE en 2022 ?
En 2021, nous avons recruté 400 collaborateurs dans le périmètre de l’Occitanie, dont 94 alternants. Nous prévoyons d’en intégrer 2500 au niveau national cette année, dont 500 dans votre région. Sur ce chiffre, nous comptons 100 alternants. L’an dernier, nous avons renoué avec les niveaux de 2019 et nous sommes encore en croissance. Ces recrutements auront principalement lieu dans le bassin toulousain et la filiale IT va mobiliser à elle-seule 30% de ces embauches.
Quels sont les postes à pourvoir ?
Nous recherchons des profils très divers au travers de nos six filiales opérationnelles, qui vont du CAP/Bac pro au Bac +5, Masters ou écoles d’ingénieurs. Nous allons ainsi embaucher des électriciens, des conducteurs de travaux, des ingénieurs efficacité énergie, des ingénieurs d’affaires, des ingénieurs télécom ou des ingénieurs réseaux. Pour notre filière IT, nous allons recruter des techniciens cybersécurité, des architectes ou des ingénieurs Data Center. Le savoir-être peut être différenciant. Nous misons sur l’ouverture d’esprit, la créativité, le sens du client et la communication.
Certains de ces profils, comme l’IT, sont pénuriques. Comment parez-vous à ce problème ?
Parmi tous les profils cités, l’IT n’est pas le seul à connaître des pénuries. Nous avons un gros travail à effectuer pour faire connaître nos métiers. Nous misons sur notre marque employeur pour attirer des collaborateurs. Mais l’objectif le plus prégnant est de nous faire connaître et d’attirer aussi des femmes vers nos métiers techniques. Nous avons des objectifs de féminisation, qui passent d’abord par nos strates managériales. Aujourd’hui, nous comptons 14% de femmes dans nos effectifs et notre but est d’aller plus loin à l’horizon 2025.
Pourquoi misez-vous autant sur l’alternance ?
L’alternance est notre première source de recrutement. C’est aussi un moyen pour nous d’élargir les missions de nos collaborateurs et de les valoriser. Nous entendons travailler sur le taux de transformation de ces contrats, qui est aujourd’hui de l’ordre de 40%.
Que mettez-vous en avant pour attirer les talents ?
Nous sommes en train de négocier un accord de télétravail. Nous sentons un changement de paradigme à ce sujet et une demande forte des salariés. Nous travaillons sur la qualité de vie au travail en optimisant nos bâtiments. Nous sommes également très soucieux de notre consommation de CO2 et nous œuvrons aussi pour que le cadre de travail soit accessible par les transports en commun. Nous proposons également à nos collaborateurs un parcours trajectoire, un accompagnement pour les aider à évoluer en 12 mois, par exemple vers un statut cadre.
Propos recueillis par Louise Lané
Photo Spie DR.