L’enjeu de la santé mentale se cristallise au travail : « C’est normal, on y passe les deux tiers de notre temps », rappelle Julie Martin, médecin coordinateur chez Prevaly. Le service de santé au travail toulousain aborde désormais systématiquement les troubles psychiques lors des visites médicales, dont l’augmentation continue depuis le Covid est « le signe d’une prise de conscience collective ».
La prévention est la clé
Après la consultation, le salarié est orienté vers un psychologue-clinicien du travail, un assistant social ou encore un professionnel externe. « Le maintien dans l’emploi passe souvent par des actions curatives. Nous faisons le lien avec les praticiens pour contextualiser la situation du patient et expliquer ce qui se joue dans son travail », précise le Dr. Martin. En accompagnant les employeurs, Prevaly joue un rôle clé en matière de prévention des risques psychosociaux. « Là où les managers sont bien formés et outillés, on observe moins de situations à risques », note Julie Martin.
Les travailleurs non-salariés (TNS), chefs d’entreprise et indépendants, ne sont pas oubliés : Prevaly agit de manière proactive au travers de son dispositif d’aide et d’écoute baptisé Adele (Accompagnement du dirigeant en limite d’épuisement). « Lorsqu’une entreprise déclare un TNS, nous le contactons pour faire un point, et nous envoyons le questionnaire e-santé d’Amarok à tous les chefs d’entreprise deux fois par an. »
Marie-Dominique Lacour
Photo : Herbert II Timtim Pixabay
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