Mesure de la loi sur la sécurisation de l’emploi, la « mobilité volontaire sécurisée » offre la possibilité à un salarié d’enrichir son expérience professionnelle en intégrant une autre entreprise, sans que son contrat initial ne soit pour autant rompu.
Ne sont concernés que les salariés ayant au moins deux ans d’ancienneté dans une entreprise de 300 personnes et plus.
A son retour dans l’entreprise, le salarié retrouve de plein droit son précédent emploi ou un emploi similaire, assorti d’une qualification et d’une rémunération au moins équivalentes ainsi que du maintien à titre personnel de sa classification.
Si le salarié choisit de ne pas réintégrer l’entreprise au cours ou au terme de la période de mobilité, son contrat de travail est rompu. Cette rupture constitue une démission qui n’est soumise à aucun préavis autre que celui éventuellement prévu par l’avenant.