Après plusieurs années très dynamiques, l’emploi cadre subit un nouveau coup d’arrêt. Et impacte logiquement l’activité des cabinets de recrutement. Rien de nouveau, si ce n’est que cette énième contraction du marché intervient alors même qu’ils doivent faire face à d’autres défis. À une concurrence exacerbée par l’essor des réseaux de consultants indépendants. À l’arrivée de l’intelligence artificielle. Ou encore à un renversement du rapport de force entre employeurs et salariés. Autant d’aspects qui bouleversent actuellement le secteur du conseil. Les cabinets indépendants régionaux, comme les grands groupes.
Tous s’adonnent toujours à la chasse aux talents, certains profils demeurant des « espèces » difficiles à « traquer ». Mais ce sont surtout les clients qui sont désormais dans leur ligne de mire. Pluriactivités ou hyperspécialisation, force d’un réseau ou agilité d’une petite structure, process éprouvés ou maîtrise des nouvelles technologies… chacun déploie ses armes (et étoffe son arsenal) pour marquer son territoire et éviter le carnage !
Car le danger est bien réel. Baisse de chiffre d’affaires, licenciements, fermetures de bureaux, liquidations judiciaires… depuis quelques mois déjà, les professionnels du recrutement sont dans la tourmente. Et l’année à venir ne leur accordera pas de répit. Une période que certains vivent avec angoisse tandis que d’autres l’appréhendent avec philosophie, convaincus que cette crise (comme toutes les autres) apportera son lot d’opportunités…
Ingrid Lemelle
Sur la photo : En 2024, le chiffre d’affaires des cabinets de recrutement membres du Syntec aurait diminué de 20 %. Crédit photo : Hélène Ressayres - ToulEmploi.
Pour lire notre dossier dans son intégralité, rendez-vous chez votre marchand de journaux ou sur notre boutique en ligne afin de commander l’édition de Toulouse iciou celle de Montpellier ici
