Après l’activité physique et sportive, la santé mentale vient d’être érigée au rang de Grande cause nationale. Objectifs du gouvernement : déstigmatiser, améliorer la prévention et l’accès aux soins et accompagner les personnes impactées, soit près de 20 % de la population française. Un vrai sujet de société donc. Un enjeu économique également.
Mais qu’entend-on par « santé mentale » ? « Un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté », répond l’Organisation mondiale de la santé. Un état déterminé par de nombreux facteurs, tant collectifs (socio-économiques, biologiques, environnementaux…) que personnels. Un état le plus souvent fragilisé par la conjonction de plusieurs éléments.
Les conditions de travail peuvent bien sûr participer au mal être des personnes en souffrance psychologique. Stress, harcèlement, surcharge de travail, conflits… font partie de la longue liste des risques psychosociaux contre lesquels tout employeur est tenu de protéger ses salariés. Une obligation légale (article L. 4121-2 du Code du travail) et même éthique. Une nécessité économique aussi, la santé mentale des collaborateurs impactant directement leur productivité et leur performance, et donc la compétitivité des organisations. Un casse-tête cependant pour la plupart des dirigeants, toujours insuffisamment outillés pour faire face à ce nouveau défi…
Ingrid Lemelle
Crédit photo Hélène Ressayres - ToulEmploi.
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