Pourriez-vous nous présenter votre société ?
Acdicom existe depuis 2006. Les activités de notre entreprise tournent autour du street-marketing, de l’animation commerciale, de la mise à disposition d’hôtes et d’hôtesses. Nous développons en plus depuis quelques années la communication citoyenne. Nous travaillons notamment pour Tisséo, RFF, le Grand Toulouse, et plusieurs agences de communication, comme Carat par exemple, pour lesquelles nous relayons au niveau local des opérations nationales.
Quel est le type de profil que vous recherchez ?
Nous recrutons des personnes ayant une bonne élocution, dynamiques, souriantes et motivées. En 2011, 250 animateurs ont travaillé avec nous pour une moyenne de 10 heures par semaine. Nos salariés sont à 80% des étudiants, puisque les missions que nous leur proposons s’harmonisent bien souvent avec leurs emplois du temps.
Nous ciblons en effet le grand public sur ses lieux de vie aux heures d’affluences, le matin, entre midi et deux, ou en fin de journée. Mais nous recrutons tout type de profil. Il faut noter que nos employés sont recrutés en CDD, ce qui leur permet de gagner plus, avec les 10% de prime de précarité, et les 10% de congés payés.
Pourquoi tenez-vous à réhabiliter « l’homme sandwich » ?
Nous entendons redonner ses lettres de noblesse à notre métier en élaborant une charte de qualité.
Nos services sont en effet destinés à une clientèle plutôt exigeante. Aujourd’hui les entreprises et les institutionnels s’aperçoivent qu’ils ont besoin de visibilité ; même à l’heure du numérique, on ressort les banderoles. Notre clientèle est persuadée qu’en collant au terrain, elle obtiendra une valeur ajoutée. Le message est ainsi souvent mieux compris et en plus nos animateurs sont en mesure d’apporter des explications. On peut aller plus loin avec le sourire ce n’est pas si cher que ça.
Pourquoi rejoindre aujourd’hui vos équipes ?
Nous sommes une petite structure qui grossit mais nous continuons de nous impliquer humainement avec nos équipes. Nous les fidélisons et bien souvent nos nouveaux employés viennent à nous grâce au bouche-à-oreille. Pour beaucoup de nos salariés, il s’agit d’un premier emploi. Notre DRH n’hésite donc pas à informer les nouveaux venus sur les difficultés du métier. Nous leur rappelons ainsi qu’il faut rester debout durant plusieurs heures, parfois dans le froid, ou que les personnes qui ne sont pas forcément intéressées peuvent se montrer hostiles à leur égard. Pour les préparer, avant chaque première opération, nous mettons en scène notre distributeur et par la suite nous le suivons sur le terrain dans 90% des cas afin de les épauler dans leur mission.
Propos recueillis par Agnès Frémiot