La Fémis, Louis Lumière, l’Esav Toulouse, la Head de Genève, l’Insas de Bruxelles... des écoles qui font rêver les amoureux du 7ème Art. Des écoles très sélectives, toutes recrutant sur concours. Assortis d’un nombre limité de places... Difficile donc de les intégrer sans une bonne préparation, mais avant tout de la passion, beaucoup de motivation, de la créativité et de la curiosité. Des critères sur lesquels Prép’art Sud sélectionne précisément les candidats à sa nouvelle prépa.
Seule école privée à être uniquement positionnée sur la préparation aux concours d’écoles d’art publiques à Toulouse, Prép’art Sud aborde ce nouveau cursus comme un prolongement naturel de ses activités. « Une partie des enseignements théoriques de la préparation cinéma étaient déjà dispensés dans les ateliers suivis par la centaine d’étudiants que nous accompagnons chaque année, comme l’analyse filmique, l’histoire du cinéma... Mais elle comprend également des enseignements pratiques spécifiques, que nous n’avions pas auparavant : la réalisation, le montage, le son... », indique le directeur des études, Florian Seydoux.
Les dirigeants entendent également appliquer la même approche pédagogique. « Nos ateliers, animés par des artistes-enseignants, ont pour objectif d’aider nos étudiants à se forger leur propre personnalité artistique, la singularité étant vraiment un aspect déterminant pour les écoles qu’ils visent. Nous les accompagnons aussi individuellement dans l’élaboration de leur dossier, ce qui implique un travail de production important. Une pédagogie inventive et exigeante donc, basée sur une relation de confiance. » Une stratégie qui semble faire ses preuves. Après leur passage chez Prép’art, les étudiants réussiraient à plus de 85% leur concours d’entrée.
Les apprentis cinéastes, eux, commenceront à fréquenter les ateliers de la rue Bayard dans quelques semaines. Ils apprendront alors à diriger les techniciens et les acteurs, à choisir un cadre, à identifier et monter les meilleures prises, à pratiquer la prise de son, à s’essayer à l’écriture visuelle... aux côtés de réalisateurs, producteurs, techniciens, diffuseurs et autres critiques. Au rythme de 30 heures par semaine, pour un coût de 5.900 euros l’année.
Ingrid Lemelle
Sur la photo : Pendant leur année de prépa, les étudiants de Prép’art Sud sont soumis à un rythme de production important. Photo Prép’art DR.