Venir travailler en tongs, prendre sa pause autour du baby-foot ou de la Wii. L’image véhiculée par les start-ups peut faire rêver les représentants de la génération Y et même leurs aînés. Alors comment intégrer la société qui sera peut-être le futur Facebook ? « Il faut avoir l’esprit start-up », répond Marie Desplats du cabinet de recrutement Tetragora, spécialisée justement dans la chasse aux talents pour ces sociétés. Cet esprit se caractérise avant tout par une certaine agilité et une appétence pour la technologie. « Les start-ups sont souvent exigeantes et recherchent de véritables petits génies. » « Il faut avoir envie de se retrousser les manches, d’innover, ne pas avoir peur de se tromper, agir vite ... et être efficace ! », complète Romulus Grigoras, dirigeant de Devatics. La souplesse est également indispensable dans une jeune société qui n’est souvent pas structurée.
Esprit d’équipe et autonomie
Mais start-up ne rime pas éternellement avec jeunesse. Si les premiers recrutements s’opèrent souvent parmi un vivier de stagiaires et de candidats plutôt jeunes, la première levée de fonds impose le recrutement de cadres expérimentés (directeur marketing, managers...) et là, pas question de se tromper ! « Pour ces profils managériaux, il faut être à la fois capable de stratégie et de se passionner pour la technique. Une expérience à l’international, si possible dans un grand groupe de l’internet, est un plus apprécié », constate Marie Desplats. La maîtrise de l’anglais est de toute façon indispensable dans ces sociétés qui ont vocation à s’exporter.
Tous les maillons de la chaîne doivent enfin avoir l’esprit d’équipe et une grande autonomie dans leur travail. Ce que valide Julien Hénot, le dirigeant de Calendeev : « Nous cherchons avant tout des passionnés, qui savent travailler en équipe. Des personnes qui possèdent bien sûr de bonnes compétences techniques, mais aussi un très bon relationnel et une grande énergie. »
Pour se faire recruter par une start-up, il suffit enfin de rester en veille. Il faut également savoir se rendre visible, via les réseaux sociaux professionnels ou un blog.
Agnès Frémiot
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Illustration Jean-Christophe Wolmer Guibaud
