Alors que la demande de services aux ménages augmente, le chiffre
d’affaires du secteur décline et l’emploi se contracte. Alors qu’une classe aisée se développe dans les villes, les prix moyens des coupes restent bas. Alors que les grands coiffeurs français connaissent un vif succès à l’étranger, le secteur continue à être sous-estimé par les consommateurs français. Alors que l’activité génère enfin beaucoup d’emplois, elle est peu considérée par les pouvoirs publics.
Quatre paradoxes rappelés en préambule de l’étude que vient de réaliser Asterès pour le compte du Conseil national des entreprises de coiffure. Des travaux qui « visent à établir un état des lieux des services de coiffure en France et à formuler des pistes de réforme pour offrir au secteur un nouveau souffle » souligne les auteurs.
Parmi les pistes proposées : une diversification de l’offre, l’allègement des charges patronales, une adaptation de la formation aux nouveaux besoins, l’ouverture d’une école de coiffure française à rayonnement mondial...
Lire l’étude « Pour que la coiffure sorte de la crise & exprime son potentiel économique et social »
