Coup d’accélérateur pour la plate-forme d’excellence thermique Farenheit et la société toulousaine qui l’opère, Epsilon. Alors que cette dernière compte actuellement une soixantaine de salariés, elle vient de lancer un plan de recrutement portant sur une trentaine de postes pour déployer la nouvelle structure dans les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine.
« Nous recherchons des spécialistes dans les domaines de la thermique, de la mécathermique, de la thermochimie, des thermofluides, mais aussi des profils plus variés comme des électroniciens que nous formerons par ailleurs », explique Bruno Vialle, directeur de Fahrenheit. « Cinq recrutements concerneront également la cryogénie et plus généralement les températures extrêmes, d’autres les mesures non-destructives ou encore les techniques de refroidissement. Des postes d’animation et d’encadrement sont enfin à pourvoir, de même que deux qui concernent la partie commerciale avec là encore pas de nécessité d’être spécialisé en thermique. »
« De plus en plus difficile de recruter des ingénieurs-chercheurs »
Établissement privé opéré par Epsilon mais dont l’animation scientifique est assurée par une association regroupant une trentaine d’acteurs issus de secteurs divers (aéronautique, spatial, bâtiment, énergies, automobile, etc.), Fahrenheit a été labellisé « plateforme d’innovation » par l’État. La structure a vocation à proposer des prestations de recherche dans le domaine thermique tout en faisant profiter de ses travaux à la communauté. « Nous ne revendiquons aucune propriété industrielle mais une possibilité de libre utilisation des éléments développés. Tout en garantissant une grande confidentialité pour nos clients avec l’absence de transfert de technologies, sauf dans le cas de projets mutualisés », détaille Bruno Vialle.
Salariés d’Epsilon, les personnels recrutés pour le développement de Fahrenheit ne seront toutefois pas cantonnés à un seul pôle. Un moyen de multiplier les approches sur les différents projets afin de favoriser l’innovation. Mais aussi, d’un point de vue plus managérial, de « donner de l’air » aux ingénieurs et de leur ouvrir des perspectives en ne les enfermant pas dans un seul domaine de travail. Objectif : attirer les compétences. Car, comme le signale Bruno Vialle, « il est de plus en plus difficile de recruter des ingénieurs-chercheurs ».
Thomas Gourdin
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Recrutement jusqu’en juin prochain
Les postes à pouvoir au sein de Fahrenheit sont répartis entre les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. Bruno Vialle espère avoir bouclé son recrutement « pour le mois de juin », mais n’’exclut pas de nouvelles embauches, en région parisienne cette fois, si la plate-forme entrevoit l’opportunité d’y installer une agence.
Pour candidater : fahrenheit@epsilon-alcen.com
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