De quels profils L’Autre Lieu est-il à la recherche à Toulouse ?

Ancienne responsable de la communication de la CCI Occitanie, Cécile Bouissou est aujourd’hui directrice associée de L’Autre Lieu, un centre de soins et du mouvement qui ouvrira à l’automne dans le quartier de la Cartoucherie, à Toulouse. Un changement de carrière qui s’accompagne d’un besoin en praticiens de médecines douces.

Vous êtes aujourd’hui directrice associée de L’Autre Lieu. Comment vous êtes-vous retrouvée dans cette aventure ?
A mon départ de la CCI en 2018, j’ai fait partie du collectif qui a configuré les Halles de la Cartoucherie en tant que directrice communication et événementiel. Mais le Covid a décalé le projet et il a fallu repenser mon poste. Dans le même temps, mon beau-frère avait lancé Gimed Lab, une société de produits orthopédiques post-opératoires. Pendant deux ans, j’ai occupé diverses fonctions dans une société en plein développement, ce qui était très stimulant. Après ma grossesse, je me suis reconnectée avec le quartier de la Cartoucherie et ses acteurs, que je connaissais bien, comme Muriel Tek Roquejeoffre et Sylvain Barfety. Ils sont à l’origine de L’Autre Lieu et m’ont proposé la direction associée.

De quoi s’agit-il exactement ?
L’Autre Lieu ne se définit pas comme un centre de bien-être. Nous avons une approche très mixte, à mi-chemin entre le studio de Pilates, la maison de soins et le tiers-lieu. Nous visons un public très mixte avec ce lieu innovant qui s’inscrit dans la dynamique sport-santé. Dans une période assez dure, nous voulons créer une bulle, donner du sens aux soins que l’on apporte, avec énormément de pédagogie et une approche holistique.

Concrètement, que proposera L’Autre Lieu ?
Il y aura, en octobre prochain, deux pôles de compétences sur cette structure. Une partie avec des cours collectifs (yoga, Pilates, voyage sonore, méditation, stretching…) et une autre sur le soin individuel avec six cabines ouvertes à des thérapeutes, qu’il s’agisse de médecines dites douces ou complémentaires. Il ne s’agira pas de cabinets à temps plein. Nous voulons plutôt fonctionner avec des indépendants qui cherchent un deuxième ou troisième lieu de consultation et organiser une rotation entre les différentes pratiques.

Avez-vous déjà constitué l’équipe ?
Nous sommes très attentifs aux profils avec lesquels nous nous associons, notamment sur leur formation, leur parcours, car il y a eu des abus dans certaines pratiques. Aujourd’hui, nous cherchons encore un psychologue, un diététicien, un chiropracteur, un sophrologue, et un ostéopathe par exemple. S’il n’y aura pas de médecin, d’infirmier ou de kinésithérapeute, nous ne fermons la porte à rien et, dans l’idéal, nous aimerions tourner avec une douzaine de praticiens pour une approche variée.

À quel public s’adressera L’Autre Lieu ?
Comme je l’ai dit, nous voulons un public mixte. Des seniors, des actifs, des femmes en post-partum… Mais il y a également une approche liée à la qualité de vie au travail. Depuis l’annonce du projet, plusieurs entreprises nous ont sollicités pour diverses raisons. L’une d’elles a par exemple du mal à faire revenir ses salariés dans les locaux depuis le Covid. Elle aimerait travailler avec nous sur une programmation ou un cours pour leurs salariés. Nous avons aussi rencontré des écoles dont les élèves ou les étudiants sont en stress depuis le Covid.
Propos recueillis par Paul Périé

Crédit photo : Sylvain-Geline.

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Source : https://www.toulemploi.fr/De-quels-profils-L-Autre-Lieu-est-il-a-la-recherche-a-Toulouse,42596