La saison du recrutement des saisonniers agricoles a débuté pour Arterris ! Le groupe coopératif, qui fédère aujourd’hui plus de 15.000 agriculteurs dans les régions Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur, va devoir renforcer ses équipes de plus de 400 personnes. 185 très précisément dans notre région, principalement au poste de manutentionnaire, mais aussi quelques chauffeurs poids lourds et semi poids lourds, conducteurs d’installation, caristes et employés administratifs. Les emplois s’adressent à tout type de profils, notamment aux étudiants en quête de jobs d’été pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois. Des missions qui peuvent cependant mener à des contrats plus réguliers, voire à durée indéterminée.
Quand CDD rime avec opportunités
Ce fut le cas pour Rémi Deloupy, 26 ans. "J’ai commencé à travailler pour la coopérative à 18 ans, comme saisonnier dans un silo de collecte, puis lorsque j’ai intégré le BTSA Anabiotec (Analyses biologiques, biotechnologiques, agricoles et environnementales) de l’École supérieure La Raque, à Lasbordes, j’ai pu réaliser mon stage de fin d’études au laboratoire Arterris de Bram. J’y suis retourné pendant plusieurs années, toujours en tant que saisonnier, jusqu’à ce que l’occasion d’être titularisé se présente en 2023. Ils me connaissaient et je m’entendais bien avec l’équipe, ça s’est donc fait assez naturellement. Arterris est une coopérative qui accompagne vraiment l’évolution des plus méritants. C’est aussi un grand groupe qui a les capacités d’offrir des possibilités de progression !"
Si pour certains, le CDD reste synonyme de précarité, pour d’autres, il rime surtout avec opportunités. Celle de mieux concilier vie professionnelle et vie de famille, ou encore de rebondir vers un nouveau métier. "Je préfère un contrat saisonnier où je suis contente d’aller travailler le matin plutôt qu’un CDI où je vais travailler la boule au ventre », résume ainsi Florine Richard, saisonnière chez Arterris depuis trois ans. Exit donc sa carrière de coiffeuse ("je n’avais plus de vie") et sa mauvaise expérience dans la grande distribution ("j’ai subi du harcèlement moral") ! Aujourd’hui, la jeune maman s’épanouit, apprend de nouvelles choses au gré des missions et gagne en autonomie : "Je voulais changer radicalement pour trouver un meilleur équilibre, et Arterris est une coopérative qui favorise le bien-être au travail."
Un groupe attentif à l’ensemble de ses collaborateurs, qu’ils soient permanents ou "de passage". Une façon de palier aussi à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée qui sévit toujours dans les secteurs agricole et agroalimentaire...
Ingrid Lemelle
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Crédit photo Arterris.
