Une formation qui ne manque pas de toupet !

Toulouse compte le seul établissement public qui propose un Bac professionnel Perruquier posticheur dans le grand sud. Cette formation débouche sur des carrières dans le spectacle ou dans le domaine médical.

Vous vous arrachez les cheveux pour trouver une formation de perruquier-posticheur ? Logique, elles sont rares... Le Lycée des métiers Hélène Boucher, à Toulouse, est par exemple la seule structure publique du Grand Sud (et l’une des deux de France) à proposer le Bac professionnel Perruquier-posticheur. Il s’adresse à des élèves majeurs, ou sur le point de l’être, et déjà titulaires d’un CAP Coiffure.

Médical et spectacle

Ses enseignements conduisent à la fois à des métiers à vocation médicale et à des carrières dans le spectacle. « La formation est bicéphale », explique Yasmine Belmeliani, sa responsable. Les étudiants sont ainsi préparés à travailler dans des structures d’accueil de personnes victimes d’alopécie. « Il faut faire preuve d’écoute, de maturité et être stable émotionnellement pour répondre au mieux à leurs besoins. » Côté spectacle, les cours portent sur la fabrication, la création et la pose. Les diplômés sont amenés à travailler pour des théâtres, des cirques, la télévision ou des défilés. « Les élèves doivent disposer d’une certaine culture générale et être créatifs pour imaginer de toute pièce l’univers d’un spectacle. »

Bien qu’elle puisse sembler futile, cette formation de deux ans est très exigeante. Elle demande minutie, patience, une bonne vue, mais aussi un investissement personnel constant. « Nous les prévenons que les carrières dans le spectacle se dérouleront presqu’obligatoirement à Paris, voire en Europe. Nous recrutons de toute façon nos élèves au plan national. »

Le lycée a noué des partenariats avec des lieux culturels (la Comédie Française, le Théâtre Sorano à Toulouse, des cabarets...) et des instituts capillaires, qui accueillent les étudiants en stage. Avec le Greta Midi-Pyrénées également, pour dispenser des cursus courts (35h) dans le cadre de la formation continue.
Agnès Frémiot

Candidature exclusivement sur dossier, à télécharger dès le début de l’année sur le site de l’établissement

Sur la photo : Seuls douze élèves peuvent suivre au maximum le cursus chaque année. Photo DR.

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Source : https://www.toulemploi.fr/Une-formation-qui-ne-manque-pas-de-toupet,20635