En 2011, 176.400 femmes étaient déclassées en Midi-Pyrénées, c’est-à-dire qu’elles occupaient un poste de niveau inférieur à celui auquel elles auraient pu prétendre au regard de leur niveau de diplôme. C’est l’un des enseignements de la dernière étude de l’Insee, laquelle précise que « cela représente un tiers des femmes salariées ou exerçant une profession libérale ».
Réalisée en partenariat avec la Direccte, l’enquête pointe une surreprésentation de personnel « déclassé » dans trois métiers où les femmes sont précisément majoritaires : les employés de comptabilité, les agents de services divers et les employés de libre-service. Le déclassement touche, en outre, les plus diplômées. Parmi les diplômés de 2e ou 3e cycle, la moitié des femmes sont déclassées contre 27% des hommes.
À l’opposé, le surclassement bénéficie plus aux hommes qu’aux femmes. Ainsi les hommes titulaires d’un Bac + 2 ou de niveau inférieur accèdent plus souvent à un poste surclassé, cadre par exemple...
Lire l’étude « Des inégalités professionnelles persistantes entre les sexes, mais moindres pour les nouvelles générations », en cliquant ici