Démographie, économie, emploi, marché du travail... « Présentation des territoires » dresse un état des lieux des principales caractéristiques de la région. Une étude régulièrement actualisée par France Travail, la dernière publication, parue le 12 novembre dernier, faisant état de plus de 89.000 offres d’emploi enregistrées entre avril et juin 2024 en Occitanie. Un chiffre en recul de 8,6 % sur un an (- 10,1 % en France), mais cependant supérieur de 4,2 % par rapport à la même période étudiée avant crise sanitaire (2019). Certains bassins restent dynamiques, à l’instar de ceux de Céret, Castelnaudary, Millau, Auch... Mais l’euphorie semble néanmoins du passé dans la plupart des autres territoires, notamment à l’est de la région, à Beaucaire et Bagnols-sur-Cèze, ou encore à Foix.
- 22,5 % dans la construction
Côté secteurs d’activité, l’offre d’emploi continue également à baisser de façon quasi généralisée. Les tendances observées sur le précédent trimestre se confirment ainsi, puisqu’à l’exception des activités financières et d’assurance, et du transport et de la logistique, tous ont déclaré des besoins en nette diminution. Certains tirent cependant toujours le marché du travail, en raison du volume d’offres déposées. C’est le cas de l’administration publique, l’enseignement, la santé humaine et l’action sociale (17.431 offres, en baisse de 14,7 %), des activités scientifiques et techniques (36.890 offres, soit - 1,7 %), de l’hôtellerie-restauration (8704 offres, soit - 11,9 %) et du commerce (7742, - 14 %). Les offres ont enfin chuté de plus de 20% dans la construction, l’agriculture et la communication.
En parallèle, l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi semble pour l’instant contenue. Ils n’ont certes progressé « que » de 0,9 %, et surtout diminué dans de nombreuses familles de métiers. De plus de 3 % par exemple dans le commerce, l’industrie, les services à la personne et la banque assurance. De plus de 2% dans l’agriculture, l’installation et la maintenance. Les demandeurs d’emploi de très longue durée (inscrits à France Travail depuis plus d’un an) sont également moins nombreux que l’an passé. Les jeunes et les plus diplômés (Bac +3 et plus) sont en revanche ceux qui paraissent les plus impactés.
Ingrid Lemelle
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