Architecte des transformations numériques des entreprises et des acteurs publics, onepoint accompagne ses clients depuis la stratégie jusqu’à la mise en œuvre technologique des solutions retenues. Un groupe qui emploie près de 3000 collaborateurs, en France et à l’étranger, pour un chiffre d’affaires qui dépasse aujourd’hui les 400 millions d’euros. Un groupe qui vise le milliard d’euros d’ici à trois 3 ans, une belle croissance après seulement 20 ans d’existence, anniversaire que onepoint vient de célébrer à Toulouse.
L’occasion de réunir ses collaborateurs et ses clients autour des moments conviviaux, mais aussi d’inaugurer son Livepoint, espace de travail collaboratif de 200 m2 dédié à l’échange, aux rencontres et à l’intelligence collective. Installé en plein cœur du centre-ville de Toulouse depuis 2017, onepoint a également annoncé lors de cette journée son intention de recruter à très court terme une soixantaine de personnes dans la ville Rose, soit l’équivalent de son effectif actuel ! "Ces recrutements ne sont que le premier chapitre d’une belle histoire toulousaine », a déclaré Erwan Le Bronec, partner Sud-Ouest.
Les Français tendent vers le multi-activité
Deux tables rondes ont par ailleurs été organisées. La première était consacrée aux enjeux de la cyber-résilience, la seconde à l’évolution du monde du travail. Martin Lauquin, creativ strategist dans le groupe, a présenté les résultats de l’enquête prospective "Future of work", qui tente d’en dessiner les contours à l’horizon 2035. "Nous avons souhaité prendre un peu de hauteur dans le contexte post Covid, le sujet étant plutôt anxiogène en ce moment... Et nous avons ainsi croisé le regard de plusieurs experts (économistes, sociologues du travail, philosophes...), en interne comme en externe, tandis que Kantar public a réalisé un sondage auprès de 2000 français", explique l’auteur de l’étude. "Il en ressort trois scénario. Le premier porte sur la multi-activité, qui est aujourd’hui plutôt subie par 8% de la population, mais pourrait concerner trois Français sur quatre d’ici à 2035, davantage par choix, chacun combinant en moyenne 2,3 activités différentes chaque jour, avec divers statuts."
Le deuxième scénario témoigne de la montée en puissance de la formation continue, "une question de survie" souligne Martin Lauquin, qui estime que "nous nous formerons en moyenne 2h45 par jour dans une douzaine d’années, sans même nous en rendre compte, contre 30 minutes aujourd’hui ! La formation va venir s’encapsuler dans toutes nos activités." Enfin, dernier axe, le "travail augmenté", la technologie devenant omniprésente dans la plupart des professions. "Elle ne remplacera pas les compétences humaines, mais les affirmera au contraire. Nous travaillons beaucoup sur le sujet, notamment à Toulouse." Autant de pistes de réflexions pour les organisations, mais aussi les actifs. "Il faut commencer à se préparer pour rester compétitif", conclut le creativ strategist.
Ingrid Lemelle
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Photo onepoint DR.
