Spécialisée dans la logistique et la supply chain, le transport de marchandises et de personnes, la maintenance de véhicules industriels, le BTP et la sécurité au travail, Promotrans compte deux campus en Occitanie, à Toulouse et Montpellier. Celui de l’ancienne capitale du Languedoc-Roussillon est plus particulièrement axé sur la formation continue, tandis que celui de Toulouse propose aussi un CFA. « Nous nous dédions plus spécifiquement au transport de marchandises et de voyageurs, mais préparons aussi à la logistique et à l’encadrement », note Christel Lépine, chargée d’orientation et de recrutement pour la structure.
Deux nouveaux Titres
Depuis la rentrée 2018, le centre toulousain propose d’ailleurs deux nouveaux Titres professionnels, de Conducteur du transport routier de marchandises sur tous véhicules, et de Technicien en logistique d’entreposage. Tous deux en apprentissage. Ils sont accessibles aux jeunes lycéens, titulaires ou non du Bac, mais bien du permis B ! Une expérience de la route et un projet professionnel bien arrêtés sont par ailleurs indispensables pour candidater.
Intégrer ces Titres peut constituer le point de départ d’un parcours menant jusqu’au Bac +5. « Ce niveau ne pouvait jusqu’alors être visé qu’à partir du BTS. Les titres nous permettent d’offrir une continuité de formation, en apprentissage, et de sensibiliser ainsi au plus tôt les plus jeunes à nos métiers », précise Christel Lépine. Une fois titulaires de leur Titre, ces derniers pourront donc poursuivre en BTS Transport et prestations logistiques, diplôme qui leur ouvrira l’accès au Titre de Responsable de la chaîne logistique ou au Bachelor Responsable transport multimodal et commerce international (tous deux de Niveau II). Ils seront ensuite susceptibles de conclure avec un Titre Bac +5 de Manager des opérations logistiques internationales. « Il permet de monter en compétences en management et d’accéder à des fonctions décisionnelles stratégiques en supply chain. »
Des cursus vecteurs d’emploi dans un secteur qui peine à recruter, tant au niveau de la logistique en plein développement dans la région, que du transport routier toujours en mal de bras. « À la sortie du BTS et du Bachelor, nous affichons un taux d’insertion de 82% », conclut Christel Lépine.
Agnès Frémiot
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