Thierry Faba, quelles sont les nouvelles filières que vous allez proposer à la rentrée ?
Nous allons élargir la partie post-bac en proposant en plus du BTS Muc déjà existant trois nouvelles filières : les BTS Comptabilité gestion des organisations, Assistant manager, et Assistant de gestion, qui pourront aussi bien se dérouler en parcours initial qu’en alternance. Il s’agit de filières plus axées sur les fonctions de base des PME (comptabilité, ressources humaines ou management). Mais nous allons également modifier la partie secondaire pour proposer des méthodes semblables aux écoles de commerce aux jeunes qui sont inscrits dans les filières ES et STMG.
De quoi s’agit-il ?
Jusque-là, nous nous adressions aux jeunes qui ne trouvaient pas leur place dans le système éducatif classique. Nous avons décidé de modifier cette orientation pour nous axer dorénavant uniquement sur les filières économiques. Nous allons les faire évoluer dans une dynamique proche des écoles de commerce avec des stages, des relations avec l’entreprise dans le cadre de missions ponctuelles ou l’accueil de chefs d’entreprise qui viendront présenter leur métier aux élèves.
Pourquoi ce choix ?
Nous avons constaté dans nos relations avec les entreprises qu’elles se plaignaient souvent du décalage entre les jeunes et elles. Nous souhaitons donc les former dès le lycée à cette réalité, en travaillant très en amont avec eux sur ces sujets. Nous désirons également par ce biais donner à nos élèves une chance d’apprendre autrement, ce qui sera une des clés pour leur redonner le goût de l’effort.
Allez-vous continuer l’enseignement plus classique dans le secondaire ?
Non, nous allons proposer à la place des classes de soutien scolaire qui se baseront sur notre expérience des programmes le mercredi, le samedi et durant les vacances scolaires. Nous conserverons les petits effectifs et nous travaillerons autour d’une pédagogie différente afin de redonner à ces élèves le goût de l’école.
Propos recueillis par Agnès Frémiot
Sur la photo : Thierry Faba a repris le Cours Rousselot Voltaire en 2014. Photo Hélène Ressayres - ToulEmploi.

1 Message