Print O’Clock, l’imprimerie en ligne toulousaine qui se dédie quasiment exclusivement au marché du BtoB, a prévu de doubler ses effectifs d’ici 2016. La société compte déjà 28 salariés, dont 55% de femmes. « Un hasard ! », d’après Antoine Roux son dirigeant. « Nous allons appuyer notre développement notamment en élargissant notre gamme de services et nous prévoyons donc de recruter un grand nombre de chargés de clientèle », souligne-t-il. Pour la fin de l’année 2013, l’entreprise envisage déjà d’en recruter deux, puis d’autres ouvertures de postes suivront en 2014, en fonction de la croissance de l’activité. « Nous allons également embaucher un assistant de fabrication au premier semestre 2014 et dans la deuxième partie de l’année quelqu’un spécialisé dans le web-marketing. »
Pour ses recrutements, Antoine Roux avoue faire confiance au talent plutôt qu’à l’expérience, ce qui explique certainement, selon lui, l’une des autres particularités de son entreprise : la jeunesse de son effectif, 28 ans en moyenne. « Le manque d’expérience a certainement ses défauts, mais l’envie, le talent et le désir de challenge les compensent aisément. Ainsi, notre responsable marketing a commencé chez nous en stage. » Globalement, le fondateur de la société apprécie l’esprit d’entreprise et la prise d’initiative dans ses effectifs.
Une implantation assumée... et heureuse en ZFU
Mais dans un métier en tension, l’imprimerie, Antoine Roux a également fait du transfert de l’expérience un de ses points forts avant même la mise en place du contrat de génération. Deux des « anciens » de l’atelier ont ainsi formé les plus jeunes en leur transmettant leur savoir. « Nous recherchons d’ailleurs actuellement un façonnier et nous faisons face à des difficultés chroniques dans notre recrutement à ce niveau. »
Située en ZFU dans le quartier de Bellefontaine, l’entreprise est installée dans une maison, une volonté du chef d’entreprise, qui souhaitait faire bénéficier ses salariés d’un cadre de travail différent. « En choisissant de créer ma société, je voulais pouvoir profiter d’un lieu agréable. » Une salariée cultive d’ailleurs son potager aidée en cela par ses collègues. Les poules du voisin viennent également picorer dans le jardin qui accueille des barbecues entre collègues, l’été. Quant au recrutement, Antoine Roux a fait de son implantation, un atout. « La partie embauche en ZFU est souvent vécue comme une contrainte par les sociétés, ce qui n’est pas notre cas. Nous assistons à de belles réussites par ce biais. »
Agnès Frémiot
Sur la photo : Antoine Roux, dirigeant de Print O’Clock. Photo Hélène Ressayres - ToulEmploi.
