L’école vétérinaire de Toulouse diversifie ses recrutements

Connue et reconnue au niveau national comme à l’international, l’école vétérinaire de Toulouse (ENVT) va changer en partie son mode de recrutement à l’horizon 2021. Son objectif : raccourcir la durée des apprentissages pour les étudiants, mais surtout s’ouvrir à de nouveaux publics.

À partir de la rentrée 2021, l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) ouvrira, comme ses trois homologues françaises, son recrutement aux bacheliers via Parcoursup. Une « révolution » pour celle qui ne recrutait jusque-là qu’à l’issue de deux années de classe préparatoire. « Souvent les élèves redoublaient et effectuaient une année supplémentaire pour décrocher le concours, ce qui rallongeait le cursus nos étudiants », constate Nicole Hagen-Picard, la directrice scientifique de l’ENVT. « Cette réforme répond également à une volonté d’ouverture sociale du gouvernement, et au souhait de démocratiser l’accès aux grandes écoles. »

Quarante bacheliers pourront ainsi rejoindre une classe préparatoire en septembre, avant d’attaquer le cursus classique de l’ENVT l’année suivante. Ils seront sélectionnés en fonction des options choisies au Bac (il est recommandé d’opter pour les spécialités scientifiques) et de leurs résultats scolaires dans un premier temps. Ils passeront ensuite un concours, qui comptera une série de sept ateliers. « L’objectif de ces tests sera aussi de les confronter à la réalité du terrain, qui peut parfois différer grandement du rêve d’enfant de devenir vétérinaire. »

Une formation en cinq ans

Connue et reconnue au niveau national et international pour la qualité de ses enseignements et ses travaux de recherche très pointus, l’ENVT prépare les futurs vétérinaires pendant quatre années de tronc commun et une année d’approfondissement (animaux de production, animaux de compagnie, équidés, santé publique vétérinaire, recherche, industrie). « Le parcours typique se décline sur cinq ans et débouche sur un diplôme d’études fondamentales vétérinaires. Les élèves peuvent ensuite poursuivre avec une année d’internat ou passer des diplômes nationaux de spécialisation vétérinaire », explique Nicole Hagen-Picard.

Une fois diplômés, les étudiants s’orientent logiquement en grande majorité vers l’activité libérale (entre 75% et 80% d’entre eux). Les autres se dirigent vers la santé publique vétérinaire, la recherche, l’industrie pharmaceutique ou l’agroalimentaire. L’école offre des débouchés sûrs à ses diplômés, puisque comme le note Nicole Hagen-Picard, elle affiche une insertion professionnelle de l’ordre de 97%.
Agnès Frémiot

Photo : David Mark de Pixabay

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Source : https://www.toulemploi.fr/L-ecole-veterinaire-de-Toulouse-diversifie-ses-recrutements,29913