ETRE, une école pour les métiers d’avenir

Article diffusé le 2 décembre 2024

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Inspirant. Le parcours de Frédérick Mathis, fondateur de l’école ETRE. Son livre également, paru récemment chez Calmann-Lévy...

Il en avait rêvé. Dès l’école primaire, Frédérick Mathis songeait à créer une école à part, à l’image de La Prairie, qu’il fréquentait dans le quartier toulousain de Rangueil. Ce rêve, il l’a réalisé en 2017, à Lahage, à une cinquantaine de kilomètres de Toulouse. Cette année-là, dans la continuité de son association 3PA (Penser Parler Partager Agir), qui développe depuis vingt ans des projets autour de l’éducation à l’environnement, il lance ETRE, l’École de la transition écologique. Un parcours qu’il raconte dans un livre paru récemment*. « Je voulais témoigner, inspirer. Partager l’histoire depuis ce rêve dans la cour d’école. Mais aussi donner mon point de vue sur la création de projet, la jeunesse, l’école, la transition écologique… », éclaire Frédérick Mathis.

Soixante écoles d’ici à 2028

Sept ans plus tard, le réseau ETRE compte en effet vingt-six écoles à travers la France, dont onze en Occitanie. Parti du constat que 100.000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans diplôme et que la transition écologique devrait créer un million d’emplois en trente ans dans des secteurs divers – électricité, agriculture, bâtiment, etc. – il a donc imaginé des écoles, gratuites pour les apprenants, aux formations ciblées. « En fonction du parcours des jeunes, nous proposons trois types de formation : des remobilisations, sur un mois ; des préqualifications, sur quatre à six mois ; et des qualifications, sur un an, avec des diplômes d’État à la clé. »

Accompagné par la Région Occitanie et financé par les entreprises (taxe d’apprentissage, mécénat, formations spécifiques) le réseau compte aujourd’hui quatre-vingt-dix salariés dans ses franchises et forme en moyenne une centaine d’apprenants par école. Motivé par « les jeunes avec lesquels on travaille », Frédérick Mathis est convaincu que « les métiers de demain sont des métiers de mains ». Pour aller plus loin, il vise soixante écoles d’ici à 2028.
Paul Périé

*J’ai rêvé d’une école, avec Émilie Lopes, chez Calmann-Lévy.

Sur la photo : Frédérick Mathis, fondateur de ETRE, les Écoles de la Transition Écologique. Crédit : Bruno Lévy

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Source : https://www.toulemploi.fr/ETRE-une-ecole-pour-les-metiers-d-avenir,44532