Philippe Bernard, pouvez-vous nous présenter GFI ?
GFI est une entreprise de service numérique (ESN), qui compte 13.500 collaborateurs, 940 dans le sud-ouest, 600 à Toulouse et 170 à Montpellier. Nous sommes classés parmi les cinq premières ESN au niveau national et notre caractéristique principale est de compter un important pourcentage de salariés hors Île de France. La moitié de nos effectifs travaille en Province. Nous réalisons un chiffre d’affaire d’un milliard d’euros.
Combien de recrutements envisagez-vous à Toulouse ?
Nous sommes portés par la croissance de nos donneurs d’ordre, surtout du secteur de l’aéronautique. Nous envisageons donc 200 embauches en CDI en 2017. Nous recherchons principalement des ingénieurs de niveau Bac +4/5 avec, dans l’idéal, deux ans d’expérience.
Le marché de l’informatique est très demandeur de ce type de profil. Comment vous différenciez-vous de vos concurrents ?
Nous nous reposons de moins en moins sur le salaire pour nous singulariser. Nous nous différencions sur les projets. Nous savons que nous pouvons proposer aux candidats des missions prestigieuses chez des clients de choix. Nous sommes également en mesure de nous adapter aux exigences des nouvelles générations. Nous avons formé nos managers, afin de les adapter à des salariés qui n’ont plus les mêmes tenues, les mêmes horaires, et les mêmes codes que leurs aînés. Nous avons également travaillé sur le bien-être au travail. Nous avons par exemple installé un billard, un baby-foot, une librairie et même un piano dans nos locaux. Nous proposons enfin des services de conciergerie, afin de permettre un équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Qu’en est-il de votre process de recrutement ?
Il comprend deux étapes. Un premier rendez-vous avec une personne avec une dominante RH va apprécier les capacités humaines et les « softskills » du candidat. Nous lui proposons ensuite un entretien avec l’un des quarante collaborateurs qui a été formé pour apprécier le niveau technique. Un échange d’égal à égal se crée ainsi, qui permet d’apprécier véritablement les compétences du postulant.
A quoi êtes-vous sensibles ?
A une certaine honnêteté intellectuelle. Je préfère quelqu’un qui avoue ne pas savoir. Nous ne sommes pas intéressés par les « mercenaires » et nous apprécions que nos salariés inscrivent leur parcours dans la durée dans notre entreprise et se projettent un minimum.
Agnès Frémiot
Photo DR.
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